snudi.fo85@gmail.com
|couper{150}|attribut_html)" />Syndicat Force Ouvrière des Instituteurs et Professeurs des Écoles de la Vendée
SNUDI-FO85 - 156 bd Louis Blanc - BP 399 - 85010 LA Roche-sur-Yon Cedex
TEL : 02.51.36.03.27 - FAX : 09 56 09 72 96 - snudi.fo85@gmail.com
NON à la primauté donnée à l’accord d’entreprise sur la loi et les accords de branche. Demain chaque employeur pourra faire sa loi au sein de son entrerprise et imposer des conditions défavorables au nom de la concurrence.
NON à l’assouplissement du licenciement économique avec de fait, au final, la remise en cause du CDI.
NON au référendum, véritable chantage qui donne la possibilité à une organisation syndicale ayant recueilli 30 % aux élections professionnelles dans l’entreprise, de pouvoir demander un référendum pour valider un accord régressif signé avec l’employeur.
NON à une médecine du travail au rabais et dévoyée : visite médicale d’embauche remise en cause sauf pour des postes jugés à risques particuliers, périodicité des visites médicales supprimée…
Massive, 1 300 000 manifestants, dynamique, combattive, revendicative, la
manifestation nationale unitaire du 14 juin à Paris et en province est une grande réussite. Elle illustre la détermination sans faille des salariées, des privées d’emploi, des jeunes et des retraitées à gagner le retrait du projet de loi Travail et à obtenir de nouveaux droits.
Nos organisations dénoncent une nouvelle fois les violences qui ont émaillé les abords de la manifestation. Notre service d’ordre a joué son rôle en assurant le bon déroulement du cortège syndical.
Il appartient au gouvernement de garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité..
Le Premier ministre assimile les manifestants à ceux qu’il qualifie de
casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.
Il veut interdire les manifestations !
Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !
C’est inadmissible !
Le gouvernement refuse d’entendre ! Il cherche à détourner l’opinion publique du cœur du sujet posé par le projet de loi.
Nos organisations restent centrées sur :
l’inversion de la hiérarchie des normes,
les accords de développement et de maintien de l’emploi,
les conditions de licenciement,
le référendum d’entreprise,
La médecine du travail. Autant d’éléments dans le projet de loi qui en l’état sont défavorables aux salariés.
Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l’expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de jeunes et de retraité-e-s ?
Comment peut-il refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois ?
Le Président de la République a rejeté la demande d’entrevue faite par nos organisations le 20 mai 2016.
Votez par milliers, organisez la votation citoyenne.
Que des centaines de milliers de votes lui signifient le rejet du projet de loi travail, lui qui a refusé un référendum sur ce sujet !
Depuis trois mois se multiplient les pétitions, manifestations, grèves, occupations de lieux de travail... le rejet du projet de loi est bien réel et il demeure profondément ancré y compris dans l’opinion publique.